Comment bien choisir son éclairage horticole pour sa culture de plantes en intérieur ?

Vous avez décidé d’opter pour la culture indoor ? C’est la tendance actuellement. Grâce à cette technique, vous allez non seulement accroître vos rendements, mais aussi pouvoir cultiver des fleurs, fruits ou légumes pendant toute l’année. Cependant, il est judicieux de savoir que l’une des choses importantes à offrir à vos plantes pour une bonne croissance est une source lumineuse suffisante.

Et pour y arriver, vous ne pourrez pas utiliser une lampe classique dont vous vous servez pour illuminer votre intérieur. Il existe, en fait, des lampes horticoles adaptées à la culture d’intérieur. Toutefois, il convient de respecter certains critères pour un choix optimal. Découvrez-les dans cet article !

Quels sont les critères pour choisir son éclairage horticole ?

Étant donné que les végétaux ont besoin d’assez de lumière, et notamment de soleil, il faut disposer d’un équipement capable de leur offrir cette luminosité lorsque vous désirez les cultiver en intérieur. Si vous êtes sur le point d’acheter une lampe horticole, voici les principaux paramètres à prendre en considération.

La chaleur générée par l’appareil

Les lampes génèrent une certaine quantité de chaleur en plus de la lumière. Cette quantité de chaleur doit être prise en compte, car certaines plantes comme les plantes tropicales nécessitent plus de chaleur que d’autres. Par contre, il existe d’autres plantes comme les pois mange-tout ou la laitue qui ont besoin d’un environnement frais. Il est aussi important de veiller à ce que les plantes n’entrent pas en contact avec les ampoules chaudes au risque de les brûler ou ruiner la récolte.

Le spectre lumineux des ampoules

Le spectre lumineux fourni par une lampe pour plante est un critère à ne pas négliger. En effet, il existe des ampoules qui filtrent les lumières (dans le spectre) dont vos plantes ont besoin. À cet effet, il est recommandé d’opter pour une ampoule de 2 700 K (Kelvin) pour les fleurs. Par contre, ce spectre lumineux n’est pas assez élevé pour les légumes qui ont besoin de 6 500 K.

La température de couleur ou bande de couleur

La lumière de votre lampe horticole est dite froide lorsque la température est élevée. Vous devez ainsi choisir une température de couleur entre 1 500 K et 3 000 K pour favoriser la floraison. Pour avantager la photosynthèse pendant la culture, privilégiez une température se situant entre 3 000 K et 3 700 K. En outre, une température de couleur entre 3 700 K et 4 000 K sera idéale si vous voulez booster rapidement la croissance de vos plantes.

La surface d’éclairage couverte

C’est en fonction de la hauteur à laquelle la lampe est installée par rapport à votre culture que vous pouvez déterminer cette surface. Les photons auront du mal à atteindre votre plante si la lampe est haute. La plupart du temps sur la fiche technique, les fabricants indiquent la hauteur adéquate pour mieux couvrir une surface déterminée.

Il faudra vous baser sur ces données pour calculer le nombre nécessaire de lampes horticoles pour couvrir l’ensemble de votre plantation. Pour finir, l’intensité lumineuse ou flux de la lampe horticole est aussi un critère à ne pas négliger.

Quels sont les différents types de lampes horticoles ?

En fonction du type, du besoin et de la région dans laquelle se trouve votre plantation, les lampes horticoles diffèrent les unes des autres. Découvrez dans cette section les différents types de lampes horticoles disponibles sur le marché. Nous avons :

• Lampe horticole LED : nouvelle technologie, la lumière LED fournit des quantités extraordinaires de lumière avec très peu d’énergie. Très compact, il s’agit d’une option durable. Le seul bémol est qu’elle ne fournit aucune chaleur ;
• Lampe horticole HID : les lampes à décharge de haute intensité (lampes HID) offrent une grande intensité de lumière et une meilleure source de chaleur. Pour fonctionner, ces lampes ont besoin des ballasts spéciaux ;
• Lampe horticole CFL : les lampes fluorescentes compactes (CFL) fonctionnent à travers l’ionisation de la vapeur de mercure dans le tube de verre. Moins énergivores, elles ont une faible production lumineuse.